Version: 14 mars 2013


Henri Chamoux

Le plus élaboré

 

Quoique dépourvu de lecture laser, c'est vraiment le phonographe à la pointe de la technologie. Dans un lourd boîtier d'aluminium, Henri Chamoux a construit une machine sans compromis de 24 kg, qui possède tout ce que n'importe quel collectionneur pourrait désirer.

L'appareil est actionné par un moteur asynchrone à vitesse variable. La vitesse est affichée dans la fenêtre en façade de l'appareil sur la photo ci-dessus. La vitesse la plus lente étant 44 tours-minute, au dessous de la moitié des cylindres les plus lents, elle permet de jouer des cylindres très déformés pour leur transfert. En plus de cela, l'axe du mandrin peut être déplacé dans n'importe quelle direction au moyen de deux vis à main, sur chacun des deux noyaux qui enserrent le mandrin. Ceci corrige l'excentricité souvent visible sur les cylindres qui ont traversé les affres du temps. Le moteur actionne le cylindre par une courroie autour d'une poulie Studer Revox.

Les mandrins supportent littéralement n'importe quel format de cylindre. Ils mesurent 280 mm de long, ainsi même un cylindre endommagé pourra y trouver sa place. Les mandrins sont en polypropylène, ce qui a pour effet d'absorber toute résonance que l'on pourrait déplorer sur des mandrins métalliques. Une autre chose est que le mandrin peut être inversé pour jouer les cylindres à l'envers. De cette façon, on peut trouver les parties les moins usées des sillons.

Le bras de lecture est un bras tangentiel Pierre Clément, avec des coquilles support de cellules interchangeables au standard Shure. Evidemment, le bras peut suivre de lui-même tout pas de gravure. L'adaptation aux cylindres de différents formats se fait par abaissement ou élévation de l'ensemble du système de lecture, à l'aide des gros boutons qui se trouvent des deux côtés du boîtier. Les pointes sont faites en corindon ou en verre et il en existe trois tailles.

Des préamplificateurs Velleman ou assurent la préamplification, et l'appareil est doté de sorties avec ou sans préamplification.

Henri Chamoux propose le transfert sur support numérique de vos cylindres. Il fabrique aussi des appareils sur commande, comprennant un ensemble de six mandrins pour jouer pratiquement tous les cylindres. Des mandrins peuvent être fabriqués sur mesure.

Christer Hamp, 1999

 

Un petit cylindre Lioret directement pris entre les deux pointes.

 

On voit les pointes d'acier au centre de chaque excentreur, destinées à tenir le mandrin. Elles peuvent être déplacées pour compenser l'excentration des cylindres, par l'emploi des deux vis sur chaque excentreur.

 

 
Vue arrière de l'appareil Chamoux. A gauche les connections de sortie, à droite l'alimentation et les fusibles.

 

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par Henri Chamoux:
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